Un voyage à Bornéo

Dans l'intimité des forêts tropicales

Bornéo. Son seul nom enflamme déjà l’imagination. Bornéo, demeure une terre de nature, sillonnée de larges fleuves roulant des eaux terreuses et couverte de forêts tropicales humides encore en partie inviolées. Dans ce sanctuaire de la biodiversité — parmi les plus riches au monde — vivent des dizaines de milliers d’espèces, certaines encore inconnues ! Des arbres géants tutoyant les 70 m. Des plantes carnivores. Des éléphants nains. De rarissimes rhinocéros. Des dauphins d’eau douce. Des singes au gros nez. Et les emblématiques orangs-outangs, ces «hommes de la forêt» au poil roux.

PRIX

Quotidien | Avec chauffeur et guide privé


1er jour, Suisse – Singapour

Le matin envol pour Singapour (vol non-stop) avec Singapore Airlines

2ème jour, Singapour

Accueil et transfert en voiture privée pour votre hôtel Parkroyal On Beach Road. Pour votre confort, la chambre d’hôtel est à votre disposition dès l’arrivée tôt le matin. Une fois installé à votre hôtel, reste l’après-midi pour faire connaissance avec la « ville jardin » de Singapour — où la végétation s’immisce jusqu’au cœur des gratte-ciel. La cité-État, née en 1965, offre l’image d’une prospérité spectaculaire, symbolisée par son front de mer entièrement réinventé ces dernières années. Au-delà, le grand Raffles Hotel britannique, la très colorée Chinatown, le quartier indien de Little India et celui, malais, de Kampong Glam, les musées, le vieux jardin botanique et Orchard Roard, QG du shopping, semblent un défi au temps qui passe trop vite : Singapour est une planète entière en taille réduite !

3ème jour, Singapour - Kuching

Après le petit déjeuner, transfert pour l’aéroport et envol avec Malaysia Airlines pour Kuching. Par le hublot, de grands méandres se dessinent, serpentant sur des terres basses et boisées, veillées au loin par quelques sommets altiers. L’eau est partout à Kuching. Votre voyage à Bornéo débute ici, dans la capitale du Sarawak, sur les berges du fleuve du même nom, baignées par un climat tropical humide — une évidence dès la sortie de l’aéroport. Le transfert immédiat à votre hôtel n’interdit pas, ensuite, si le temps le permet, de prendre contact avec cette ville en plein essor, griffée de quelques gratte-ciels, entre dynamisme et indolences.

4ème jour, Kuching  / sanctuaire des orangs outans (PDJ)

C’est pour la nature, avant tout, que l’on voyage à Bornéo. Inutile d’aller bien loin pour la rencontrer… À une demi-heure de route au sud de Kuching, la réserve naturelle de Semenggoh étale déjà ses 300 hectares de forêt dense résonnant des hurlements stridents des gibbons. Pionnier du genre, ce centre de réhabilitation permet avant tout aux orangs outans orphelins ou libérés des griffes de propriétaires privés, de se réaccoutumer à la vie sauvage, en semi-liberté. Un chemin y conduit rapidement à une grande plate-forme où, chaque jour, des fruits sont déposés à leur attention. Libre à eux de venir se servir, ou non. La rencontre, probable sinon assurée, est un moment d’émotion: l’occasion de regarder, les yeux dans les yeux, ces grands singes menacés par la déforestation, en bien des points similaires à l’homme.

L’après-midi, Kuching révèle ses différentes facettes entre larges avenues et venelles du quartier historique, vieux bazar aux échoppes parfumées d’épices, boutiques, porte et temple chinois. La promenade à pied, libre, vous conduira naturellement vers les berges de la Sarawak River, dominée par les bulbes turquoise de la mosquée indienne et ceux, dorés, de la mosquée d’État. D’une rive à l’autre, l’ancien Palais de Justice, le palais de l’Astana et le Fort Margherita (musée) ramènent au siècle d’or, lorsque trois générations de rajahs blancs, les Brooke, d’origine britannique, régnèrent sur le Sarawak (1841-1941)… Pour passer de l’une à l’autre, il y a le sampan, délicieusement rétro, ou la passerelle contemporaine desservant l’emblématique édifice de l’Assemblée territoriale — aux airs de pagode surdimensionnée. Et pour rigoler, il y a la fontaine aux chats, fort kitch. Un clin d’œil: en malais, Kuching signifie «chat».

5ème jour,  Kuching – Parc National de Bako – Kuching (PDJ/DEJ)

La plongée dans la nature de Bornéo se poursuit. Cap, ce matin, vers le parc national de Bako. À seulement une demi-heure de route de Kuching, ce vaste pan de forêt sauvage, cisaillé de torrents et de cascades, épouse la côte de la mer de Chine méridionale, ponctuée de superbes plages. L’accès, plus agité entre novembre et mars (obligeant parfois à annuler la sortie), se fait exclusivement par bateau (20-30 min), en rivière puis en mer, en fonction des marées. Une vraie petite aventure nécessitant, au reflux, de patauger dans l’eau tiède: mieux vaut donc prévoir aussi sandales ou tongs et pantalon facile à relever, au cas où!

Arrivé à destination, votre guide vous proposera de choisir quels secteurs parcourir: promenade en bois surélevée facile d’approche, ou sentiers plus sauvages, entrelacés de racines, de cailloux et de boue, à explorer bonnes chaussures aux pieds. Voilà la jungle, la vraie, suante et stridulante, vibrante de vie! Malgré sa petite taille, Bako ne rassemble pas moins de sept écosystèmes différents, de la mangrove littorale à la forêt inondée, en passant par les landes de kéranga et les grandes canopées de dipterocarpus. La faune, protégée depuis trois générations, s’est accoutumée à l’homme, ici. Aux côtés des oiseaux (150 espèces) et des loutres, les singes sont les plus remarquables, à commencer par les rares nasiques au gros nez!

S’il faut demander à l’hôtel de pouvoir emporter son petit-déjeuner, le pique-nique du midi, lui, est prévu. La fin de l’après-midi à Kuching est libre.

6 & 7ème jour ,  Kuching – Batang Ai – Kuching (PDJ, DEJ/DÎN à BatanG)

Votre voyage au Sarawak se poursuit, à environ 4h de route vers l’est (250 km), du côté du grand lac Batang Ai. Deux escales scindent agréablement le parcours. La première au marché de Serian, croulant sous les bananes, les noix de coco et l’artisanat. La seconde dans une pépinière d’orchidées et de plantes carnivores (les fameuses népenthès, si communes à Bornéo). Pour déjeuner, c’est au hameau chinois de Lachau que cela se passe.

Retour dans la forêt. Immense lac de retenue (24 km2) serti dans un écrin de montagnes à la chlorophylle inapprivoisée, Batang Ai se trouve au cœur d’un parc national protégeant une population sauvage d’orangs-outangs. Sur ses rives vivent aussi les vrais propriétaires du Sarawak: les Iban, ex-chasseurs de tête devenus de paisibles hôtes.

Après 45 minutes à vrombir, la pirogue longue à moteur glisse son étrave dans l’encoche d’une rivière presque pure, noyée de végétation. Un modeste appontement de bois se détache. Au-dessus sur la berge: un village iban — une longhouse plus précisément, une maison commune, partagée par toutes les familles d’une même communauté. Thé d’accueil, dîner bercé par les jeux et les rires des enfants, démonstration de danse au son du gamelan, sabre et bouclier en main, alcool de riz… le reste du monde semble d’un coup bien loin. Dehors bat le pouls de la nature. Les crapauds croassent. Les insectes stridulent. Mais sous les moustiquaires, malgré le confort spartiate, s’installe l’impression forte de vivre un moment hors du temps.

Le lendemain matin, après le petit-déjeuner, votre guide vous montrera comment utiliser la sarbacane iban, longue de plus de 2 m, avant d’entamer le trajet retour en bateau, puis par la route jusqu’à Kuching (déjeuner en route). La fin de journée est libre.

N.B.: il faut prévoir un petit sac pour la nuit avec l’essentiel. Des douches (froides) et W-C à l’occidentale sont disponibles sur place. L’électricité étant rare et précieuse, mieux vaut faire ses ablutions avant la tombée de la nuit ...

8ème jour, Kuching – Kota Kinabalu (PDJ)

Après le Sarawak, le Sabah! À 1h30 de vol vers l’est, sa capitale, Kota Kinabalu (alias KK), plus grande encore que Kuching, s’amarre sur le rivage de la mer de Chine, face à un archipel de cinq îles paradisiaques (parc national), toutes d’eaux turquoise, de tamaris et de corail.

Après le transfert à votre hôtel, libre à vous, en fonction de l’heure, d’explorer la cité. Rebâtie après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, elle se distingue surtout par son étonnante «mosquée flottante» sur l’eau, couleur de récifs — bleu et turquoise. Pour le reste, KK est avant tout une ville à vivre, à respirer, sur son front de mer planté de bouquets de cocotiers et sur la plage, face au soleil couchant, dans l’effervescence vespérale des food-trucks.

9ème jour,  Kota Kinabalu – Kundasang (PDJ/DEJ/DÎN)

C’est pour lui avant tout que l’on voyage au Sabah: le parc national du mont Kinabalu. Classé au Patrimoine mondial, ce vaste sanctuaire de nature vierge (754 km2) est placé sous la protection spirituelle du plus haut sommet d’Asie du Sud-Est (4'095 m) — l’un des rares, situés sur l’Équateur, à parfois recevoir quelques flocons! Plus qu’une montagne, voilà une icône. Plus qu’un parc, voilà une arche de Noé, embarquant 5'000 à 6'000 espèces végétales, dont un bon millier d’orchidées et d’innombrables plantes carnivores (beaucoup endémiques), 326 sortes d’oiseaux et 112 de mammifères, occupant toute une variété d’écosystèmes sur 4'000 m de dénivelé. Un authentique hotspot de la biodiversité, comme le décrivent les naturalistes.

Le premier coup d’œil depuis le marché de Pekan Nabalu (à 1h30 de KK), entre les ananas, les stands d’artisanat et les piles de durians affreusement odorants, est déjà prometteur. Une demi-heure plus tard, le pied du Kinabalu est atteint. Au jardin botanique, au fil des sentiers, un guide expérimenté déchiffre la complexité des biotopes et leur valeur universelle — notamment pour la recherche médicale. La magie est palpable. Dans le bruissement de la forêt tropicale. Dans les discrètes conversations des eaux et des oiseaux. Dans l’écho étouffé de la pluie sur les feuilles et l’éruption des torrents jaillissant d’entre les arbres géants.

Après un déjeuner typiquement malais au restaurant du parc national, vous rejoindrez le Kinabalu Pine Resort de Kundasang (dîner), aux solides édifices sur pilotis nichés dans un bois de pins, dans l’axe panoramique du mont Kinabalu et… dans la fraîcheur retrouvée.

10ème jour, Kundasang - Bilit (PDJ/DÎN)

L’exploration du parc national du mont Kinabalu se poursuit côté sud, dans une débauche d’arbres et de bambous géants, de balisiers en fleurs et de cascades. Des sources chaudes de Pori, aménagées par les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale (lorsqu’ils occupèrent le Sabah), une petite marche de 20-30 minutes mène vers les crêts jusqu’à des passerelles suspendues dans la canopée, 43 m au-dessus du sol — à mi-hauteur, seulement, des plus grands spécimens de mangaris, ces colosses de la forêt basse de Bornéo dépassant les 80 m!

Impossible, depuis ces hauteurs, de débusquer une rafflésia… Peu importe. Le parc possède une centre de recherches et un jardin consacrés à cette fleur unique en son genre. La plus grande au monde, mesurant jusqu’à 1 m de diamètre, elle est aussi connue pour son odeur détestable qui attire les polinisateurs, mais lui a valu le surnom de «fleur-cadavre»…

Requinqué par un déjeuner traditionnel Dusun (l’ethnie locale) de riz, patates douces, poulet et mangues sauvages, votre voyage au Sabah reprend. Cap à l’est, à travers forêts secondaires et plantations de palmiers à huile. En ligne de mire, le fleuve Kinabatangan (5-6h de route), le plus long de l’État, déroule son large ruban brun et lascif au cœur d’une nature regroupant la plus forte densité de faune de Bornéo. Sur ses berges, le Bilit Rainforest Lodge, aux bâtiments en bois tropicaux, dessine l’escale parfaite dans son écrin de verdure. Et si vous participiez dès ce soir à une première sortie en bateau? Dans la nuit, les yeux du crocodile trahissent sa présence.

11ème jour,  Bilit (PDJ/DEJ/DÎN)

La journée entière se déroule en mode safari. Dès l’aube, on embarque, l’œil encore embrumé, bercé par le ronflement régulier du moteur, le vent sur le visage et la lumière oblique du levant. La chasse commence. Verra-t-on une loutre ramer dans les eaux boueuses? Une bande de ces singes nasiques déjà croisés à Bako, aux faux airs de Pinocchio? Un gros varan se dandinant lourdement? Un éléphant pygmée endémique, peut-être, émergeant comme par miracle du manteau vert de la forêt? Moteur coupé, s’élève le chant de la nature qui s’éveille.

La parenthèse enchantée se referme avec le petit déjeuner. Retour au bercail, retour au calme. En fin de matinée, la chaleur monte. Est-il encore temps de marcher jusqu’à ce lac formé par un bras mort de la rivière, où se regroupent tant d’oiseaux? Certains hédonistes préféreront une longue sieste dans la torpeur tropicale, avant de rembarquer l’après-midi pour un second safari — lorsque les animaux, tout aussi sensibles à la chaleur, s’animent à nouveau.

Chaque sortie apporte son lot de surprises. Des macaques, peut-être. Des crocodiles stoïques hissés sur les hautes berges. Des calaos aux gros bec jaune et rouge. Il ne reste plus qu’à rentrer dîner et s’endormir serein sous les toits de palmes, si loin du tumulte urbain.

12ème jour, Bilit – Kota Kinabalu  - SUISSE (PDJ)

Le retour vers la civilisation se fait en deux temps. Via le Centre de protection des ours des cocotiers (aussi appelés ours malais), au collier blanc tranchant sur leur pelage noir. Puis au Sepilok Orang Utan Sanctuary, la plus vaste des réserves consacrées à la sauvegarde et au bien-être de ces grands singes avec lesquels l’homme partage 97 % de son ADN. Une dernière balade dans la forêt géante y conclut en beauté ce séjour à Bornéo au plus près de la nature. En début d'après-midi départ pour l'aéroport et envol pour Kuala Lumpur (Malaysia Airlines) avec vols de correspondance pour la Suisse via Singapour avec Singapore Airlines

13ÈME JOUR ARRIVÉE SUISSE

Arrivée à Zurich au lever du soleil

PDJ = petit déjeuner, DÉJ = déjeuner, DÎN = repas du soir

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En Option: Séjour plage à l'hôtel Shangri-La Rasa Ria Resort à Kota Kinabalu

12ème jour: Vol Sandakan - Kota Kinabalu
12 - 15ème jour: Séjour balnéaire à l'hôtel Rasa Ria. Prolongation possible.
15ème jour: Vol Kota Kinabalu - Kuala Lumpur (Malaysia Airlines) et Kuala Lumpur - Singapour - Zurich (Singapore Airlines).
16ème jour. Arrivée à Zurich au lever du soleil


Ce voyage n'est pas pour tout le monde ...

Ce circuit à Bornéo propose des activités de plein air telles que trekking, promenades en bateau et observation de la faune dans des paysages naturels luxuriants et authentiques. Le climat est tropical avec un taux d'humidité élevé, les pluies peuvent être abondantes selon les saisons et régions. Il n’y a aucune garantie que des animaux puissent être aperçus. C'est surtout en cas de pluies prolongées que les observations d'animaux sont limitées et que les sentiers peuvent devenir boueux et glissants. Monter et descendre d'un bateau requiert une certaine mobilité. Nous recommandons un bon niveau de forme physique pour ce voyage, associé à de la flexibilité, de la tolérance et de la simplicité. Le voyage se déroule au cœur de la nature, sous réserve de modifications du programme. En fonction des conditions météorologiques, des adaptations du programme peuvent s’avérer nécessaires. Une expérience enrichissante est de passer la nuit dans une maison longue traditionnelle des Iban - malgré les installations sanitaires modestes (dortoirs et toilettes communes). Un voyage quelque peu aventureux vous attend - des impressions et des expériences durables sont garanties

En option : programme complémentaire

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